La question posée est celle du rapport de l'homme à son passé. Le passé est-il un poids qui entrave la liberté de l'homme, ou est-ce une source effective de liberté, une richesse et une force ? C'est en filigrane la question de l'enracinement de la liberté dans l'histoire, de la valeur libératrice qui est ici posée.
Être libre: sans entrave, en faisant ce que j'ai décidé de faire, maître de ma vie autant que je le veux.
SANS: A l'exclusion de, exprime l'absence.
ÊTRE: Du latin esse, « être ».
1) Verbe : exister, se trouver là. En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel). 2) Nom : ce qui est, l'étant. 3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant). 4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme). 5) Avec une majuscule (l'Être), l'être absolu, l'être parfait, Dieu.
PASSÉ: Dimension du temps écoulé dans son irréductible irréversibilité. D'ordre biologique, pulsionnel, social, historique ou psychologique, le passé pèse sur l'homme dans le sens du déterminisme, mais, il structure aussi activement la personnalité sans laquelle la liberté serait impossible ou illusoire. La liberté qui peut d'ailleurs s'exercer à l'égard du passé lui-même, dans la mesure où le sens accordé au passé reste du choix de l'individu (cf. Sartre). Par sa nature même, la connaissance du passé humain reste, selon les cas, occultée, aléatoire, partielle, subjective, soumise au moment social; elle laisse ainsi souvent une marge d'indétermination propice aux illusions et à l'action de l'imaginaire.
HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »).
Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.
Qui ne comporte aucune restriction ou r�serve, qui est valable pour tous et en tous temps. S'oppose � relatif. Ce qui est absolu n'est pas consid�r� comme un rapport � autre chose.
Principe selon lequel tous les phénomènes de la nature sont liés les uns aux autres par des lois invariables. A ne pas confondre avec fatalisme. Le déterminisme s'applique à une conception scientifique du monde. Comme l'écrit Claude BERNARD dans son Introduction à l'étude de la médecine expérimentale: "Le rôle du savant est de chercher à définir et à déterminer pour chaque phénomène les conditions matérielles qui produisent sa manifestation."
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Qui ne peut pas être réduit ou supprimé.
Caractère de ce qui est parcouru que dans un seul sens. Le temps est irréversible parce que je ne peux jamais revenir en arrière. Je peux revenir au même point dans l'espace, je peux recommencer quelque chose mais je serai plus âgé !
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Désigne les traits psychologiques qui différencient une personne de toutes les autres.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.