— La formulation de la question semble impliquer qu'il serait peu digne de l'homme de ne vivre en société que par intérêt : ne peut-on, au contraire, l'affirmer comme une situation positive ? — Qu'est-ce que l'« intérêt « ici désigné ? Ne pas y comprendre n'importe quel avantage : il faut peut-être distinguer un intérêt premier, vital (ce qui comble les besoins) et des intérêts de qualité différente, résultant eux-mêmes de la vie en société. — Le « ne...que « présent dans la question suggère l'existence d'autres raisons de vivre en société que le seul intérêt. Peuvent-elles s'imposer initialement, ou doit-on les concevoir comme résultant des premières communautés, et suscitant ensuite leur maintien ?