L’ignorance est un défaut de la connaissance, elle est source d’opinion, de croyances et d’erreurs. En ce sens, on peut dire que l’ignorance s’oppose à la vérité en tant qu’elle se définit comme le savoir ou la connaissance de ce qui est, du réel. Dès lors il y a une exclusion conceptuelle entre ignorance et vérité (1ère partie). Pourtant, même le plus savant de tous ne peut tout savoir et atteindre la vérité pleine et entière. L’entendement de l’homme est marqué par la finitude. Il serait donc vain de vouloir tout savoir à moins de tomber dans le dogmatique. Cependant, le savant n’est pas alors l’équivalent de l’ignorant, c’est-à-dire de celui qui ne sait absolument rien. Au contraire, il faut alors distinguer entre une ignorance savante et une ignorance vulgaire (2ème partie). Dans ce cas, il faut alors interroger cette volonté de vérité à l’aune de cette impossibilité anthropologique (3ème partie).
Ou encore le rapport harmonieux qui peut s'instaurer entre nos facultés subjectives ? Diverses vérités ou formes de vérité, relativement arbitraires, guident notre existence ; ne sommes-nous pas obligés d'avouer leur fragilité, et de ce fait notre ignorance ? D'autant plus que chaque forme de savoir est limitée par sa nature même : elle ne sait que ce qu'elle peut savoir. Montaigne : Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance, et que nous sommes tenus d'accepter tout ce que nous ne pouvons réfuter. Nous parlons de toutes choses par précepte et résolution. Le style à Rome portait que cela même qu'un témoin déposait pour l'avoir vu de ses yeux, et ce qu'un juge ordonnait de sa plus certaine science, était conçu en cette façon de parler :Il me semble «. On me fait haïr les choses vraisemblables quand on me les plante pour infaillibles. J'aime ces mots, qui amollissent et modèrent la témérité de nos propositions : A l'aventure, Aucunement, Quelque, On dit, Je pense, et semblables. Et si j'eusse eu à dresser des enfants, je leur eusse tant mis en la bouche cette façon de répondre enquêteuse, non résolutive : « Qu'est-ce à dire ? Je ne l'entends pas.
Faculté de connaître et de comprendre.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Caractère de ce qui est fini, cad de ce qui a un commencement et une fin.
Idée sans contenu démontré par la raison. L'opinion s'oppose, dans la philosophie platonicienne, à l'Idée. L'opinion renvoie au particulier, l'Idée à l'universel. Un jugement de goût relève de l'opinion. Définir ce qu'est l'essence de la beauté relève de l'Idée. OPINION DROITE: Selon Platon, c'est une connaissance vraie mais non justifiée ni fondée pour celui qui l'émet.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.