L'ignorant n'est pas libre mais ne le sait pas —> Pensez à Socrate, Platon (« Connais-toi toi-même «) —> Pensez à Epictète (« Bien juger pour bien faire «) —> Pensez à Spinoza (« L'homme n'est pas un empire dans un empire «). • On ne peut pas ne pas être libre, qu'on soit ignorant ou savant. —> Pensez à Rousseau (« Notre essence est liberté «) —> Pensez à Descartes (« Le plus bas degré de liberté, c'est encore de la liberté «) —« Pensez à Sartre (« Nous sommes condamnés à être libres «)
(question sous-jacente à tout sujet-question).Mais les choses se présentent différemment lorsque la question ou la directive d'accompagnement est: «En quel sens peut-on dire que: "..."?» ou « Comment comprenez-vous la formule ; "..."?» ou encore - et surtout - «Justifier cette affirmation : "..."». De tels sujets ne vous empêchent nulle-ment de problématiser la citation ou l'énoncé en jeu. Même quand on vous demande de justifier une proposition philosophique, il ne s'agit pas de faire l'éloge de son auteur: certes, il s'agit de la comprendre, mais aussi, éventuellement, d'en marquer les limites, de voir si, justifiée d'un certain point de vue ou dans un certain contexte, elle ne devient justement pas problématique d'un autre point de vue, dans un autre contexte.Cependant la dissertation devra comprendre une partie-analyse (ou une partie-explication): la formule proposée est alors l'équivalent d'un court texte à commenter.