Aperçu du corrigé : L'illusion du « déjà-vu ».
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Publié le : 15/2/2004 -Format: 

D'où vient cette « illusion » ? En est-ce d'ailleurs vraiment une ? Oui, sans doute, pour ma conscience en tant que conscience, si je « sais » que je n'ai jamais été à tel endroit, tout en éprouvant, avec la puissante force d'affirmation dont peut disposer ce genre d'impression en ces occasions, le sentiment qu'effectivement (nécessairement et évidemment) cette situation fut vécue par « moi ».Le sentiment du « déjà vu » est ainsi traité comme une illusion par la théorie psychologique commune, qui pense qu'il s'agit là de l'effet de juxtaposition ou de fusion d'une perception et d'un souvenir : l'esprit aurait reçu, perçu tant de formes et de figures diverses qu'il finit par s'opérer en lui des télescopages, des rencontres, des chevauchements, des coïncidences ; il les assimilerait à des ressemblances entre des situations voisines, contiguës et analogues, puisque l'abstraction de ses modes de représentation contribue à les associer fortement. Hypothèse « esthétique-plastique » qui postule le finitude des formes recevables par l'esprit et une possible saturation de ce dernier sur ce plan de la réceptivité. La superposition survient alors nécessairement, de temps à autre, au hasard des rencontres.Or, ce sentiment du « déjà-vu » n'est plus une illusion pour certaines interprétations de la croyance naïve (par exemple la superstition, ce qui prouve que la superstition peut penser et faire preuve d'esprit...) et de quelques religions. Ainsi, pour l'hypothèse métaphysico-religieuse d'une vie antérieure de l'âme, le sentiment en question devient un signe : l'âme s'y souviendrait d'une expérience analogue à celle-ci, parce qu'elle aurait déjà vécu cette expérience-là. Réponse mystique, sans doute naïve : le « déjà vu » serait preuve d'une existence antérieure de notre moi mental.
L'abstraction proprement dite commence avec la conscience de la ressemblance et de la diff�rence. Abstraire, c'est distinguer le caract�re commun � plusieurs objets ou le caract�re diff�rentiel d'un objet.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est que subjectivement suffisante, et si elle est en même temps tenue pour objectivement insuffisante, elle s'appelle foi"), et la science ("croyance suffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement").
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Notion philosophique qui désigne le jugement que l'on porte sur le beau. L'esthétique est une partie dela philosophie qui réfléchit sur l'art, son essence, sa fonction.
En philosophie, l'expérience est une connaissance acquise par le contact direct, par l'action directe d'un sujet sur un objet. Il s'agit donc de données concrètes et sensibles, à partir desquelles il est possible de construire une connaissance du monde. Cependant, si, pour la tradition empiriste, l'expérience est le fondement de toutes nos connaissances, pour les rationalistes, elle est peu fiable, voire mensongère, car donnée par les sens.
Caractère de ce qui est fini, cad de ce qui a un commencement et une fin.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Poser une affirmation comme vraie au départ d'une démonstration.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
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