L'imagination, c'est l'esprit perdant le contact avec la réalité. L'imagination peut être une vertu dans les arts mais, en science, elle n'est qu'un facteur d'erreur. Mais, l'imagination permet à l'esprit de dépasser la réalité immédiate et de se déployer librement. Il n'y a pas de création intellectuelle sans imagination.
Pascal, Pensées, 1670 (posth.) « L'imagination dispose de tout; elle fait la beauté, la justice, et le bonheur, qui est le tout du monde. » Pascal, Pensées, 1670 (posth.) « La jouissance et la possession appartiennent principalement à l'imagination. Elle embrasse plus chaudement ce qu'elle va quérir que ce que nous touchons, et plus continuellement. » Montaigne, Essais, 1580-1588. « Imaginer, c'est [...] hausser le réel d'un ton. » Bachelard, L'Air et les Songes, 1943. L'imagination est « la grande fonction "irréalisante" de la conscience ».
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.
Utilisation d'un bien par son détenteur, propriétaire, locataire ou tout autre personne. Il peut en recueillir les fruits.