Aperçu du corrigé : L'inconscient est-il l'inconnaissable ?
Publié le : 25/1/2004 -Format: 

Elle n'est pas la faculté d'un sujet conscient de poser des buts et d'y tendre, mais plutôt une sorte de force présente « à son plus bas degré [...] comme une pression aveugle, comme une poussée obscure, engourdie, loin de toute possibilité immédiate d'être connue ». De la matière inorganique jusqu'aux êtres vivants et jusqu'à l'homme, toute la réalité est conçue comme les différents degrés d'objectivation de cette volonté qui échappe à toute possibilité d'être représentée telle qu'elle est. Elle peut être dite, à ce titre, sinon inconsciente, au moins inconnaissable. La conscience de son côté est représentation du monde, miroir de cette volonté - mais un miroir ne donnant à voir qu'illusion, sorte de Voile de Maïa, la divinité indienne qui jette un voile d'illusion sur le monde perçu. Certes, on ne peut assimiler sans précaution cette notion de vouloir-vivre à un concept strict de l'inconscient car ce que Schopenhauer appelle volonté ne relève pas essentiellement du psychisme. Mais il est possible de parler ici d'inconscient en un sens large et somme toute faible, synonyme de « non actuellement connu ».L'idée d'une représentation inconsciente est-elle concevable ?On voit que la notion d'inconscient ne se réduit pas à qualifier ce qui est sous-jacent aux représentations conscientes et qui exerce à la marge de la conscience une influence sur elle. Faire de l'inconscient une catégorie fondamentale de la réalité présente certes l'inconvénient de perdre en compréhension et en précision ce qu'on pense avoir gagné en extension.
Les catégories sont, pour Kant, les formes de la pensée. Il en distingue douze: unité, pluralité, totalité, réalité, négation, limitation, substance et accident, cause et effet, action réciproque, possibilité, existence, nécessité.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Ce terme désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Principe auquel est soumis tout être vivant. Il constitue une force instinctive, irrésistible. Chaque représentant d'une espèce, soumis à cette force, est amené à lutter, non pour se réaliser en tant qu'individu, mais pour servir les intérêts de l'espèce. Cette lutte, pour l'homme, n'apporte que souffrance et désillusion. C'est pourquoi, s'inspirant des philosophies bouddhistes, Schopenhauer dit qu'il faut parvenir à renoncer au "vouloir-vivre".
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