Toute la difficulté de cette question vient du fait que les lois positives, cad les règles en vigueur dans un Etat, constituent précisément le critère grâce auquel les juges, les gouvernants et même les gouvernés y distinguent ce qui est juste de ce qui ne l'est pas. Pour considérer une loi comme inique et pour estimer juste le fait de lui désobéir, il faut adopter des critères de jugement distincts de ceux qui sont proposés par l'ordre juridique en place. On dissocie alors fortement la légalité et la légitimité, comme le fait Rousseau dans le "Contrat social". Toutefois, comment sera choisi le critère grâce auquel on décidera que telle loi ou tel régime sont justes ou illégitimes ? Est-il fourni par la conscience morale ? Mais ses prescriptions varient d'une personne à l'autre. L'enjeu du débat est donc la possibilité de trouver un critère de jugement possédant l'objectivité du droit positif et la légitimité absolue que revêt à nos yeux la voix de notre conscience.
La loi, dans les théories du contrat, peut se comprendre et devient nécessaire, en vue d'éviter un état de guerre néfaste et destructeur pour l'homme, mettant sa survie même en péril. Il est donc nécessaire pour tous les citoyens de vivre sous les hospices de la loi et de les respecter. Sans elles, plus de lien civil possible donc plus de société non plus. La justice peut se comprendre alors comme le fait de respecter les lois dans la mesure où c'est le droit, institué par le législateur, qui détermine ce qui est juste ou non de faire. Il serait donc injuste de désobéir à une loi. Pourtant, face à des violations manifestes de la morale ou des droits de l'homme n'est-il pas du devoir de chacun de violer ces lois ? N'est-ce pas ce qu'ont fait les justes ? La question sous-jacente est alors celle de l'ordonnancement du droit et de la morale.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ensemble des lois écrites en vigueur dans une société, un pays.
Conflit armé entre deux ou plusieurs Etats. Les problèmes posés par la guerre sont plutôt du ressort de la politique et du droit. En philosophie, on pose plutôt la question du fondement de ce droit et de la légitimité de la guerre.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Caractère d'une réalité qui peut être attestée par l'expérience, qui est la même pour tous.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.