La liberté est, par définition, une vie sans contrainte ni obstacle. L’illusion, elle, peut être vue comme un désir accompagné d’une erreur de jugement. En effet, la force de conviction d’un individu peut l’induire en erreur sur sa propre situation. On pourrait penser que, par définition, ces notions de liberté et d’illusion s’opposent. Cependant, Nietzsche soutenait que « le sentiment de liberté n’est qu’une illusion «. Nous allons justement démontrer en quoi l’Homme n’est en aucun cas libre dans une première partie puis que cette idée de liberté est purement idéologique dans une seconde partie. Mais cette liberté, même si elle constitue pour l’individu une illusion, est nécessaire à sa survie.
Car la liberté distingue l'homme des autres animaux. Elle donne à sa vie un sens, son sens, et le désigne comme maître de ses pensées et de ses choix. Elle résulte du désir d'échapper au déterminisme naturel et de construire soi-même son existence.
* Les hommes glissent ainsi du sentiment intérieur de leur liberté, vers l'affirmation de la réalité de cette liberté. Il s'agit proprement d'une illusion car, comme le montre Spinoza dans la lettre 58 à Schuller, la connaissance de leur détermination par des causes extérieures multiples ne suffit pas à lever l'illusion : «Telle est la liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent». L'illusion persiste, se renforce même, lorsqu'on essaie de la détruire.Tout homme est devant sa liberté comme Christophe Colomb devant les Indes.Cela suffit-il pour autant à remettre en question la liberté humaine?
11. La liberté comme exigence* Qu'elle soit ou non illusoire, la liberté désigne une notion commune présente en chaque homme.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Du latin "convictus", convaincu. Dans "convaincu", il y a à la fois "vaincu avec" et "vaincu contre". La conviction est donc une opinion affirmée contre d'autres, de manière polémique.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Principe selon lequel tous les phénomènes de la nature sont liés les uns aux autres par des lois invariables. A ne pas confondre avec fatalisme. Le déterminisme s'applique à une conception scientifique du monde. Comme l'écrit Claude BERNARD dans son Introduction à l'étude de la médecine expérimentale: "Le rôle du savant est de chercher à définir et à déterminer pour chaque phénomène les conditions matérielles qui produisent sa manifestation."
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.