Aperçu du corrigé : La liberté de penser consiste-t-elle à penser ce que l'on veut ?
Publié le : 8/2/2004 -Format: 

La liberté de penser est donc sacrée, inviolable. Mais qu'entend-on par penser ? Descartes, dans sa deuxième Méditation métaphysique, définit la pensée par la faculté de « douter, concevoir, affirmer, nier, vouloir, ne pas vouloir, imaginer aussi et sentir ». Si penser revient à vouloir, il est donc logique que la liberté de penser consiste à penser ce que l'on veut.En plus d'être un droit fondamental - « nul ne peut être inquiété pour ses convictions et ses opinions », est-il inscrit dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen -, la liberté de penser est une garantie d'un bon exercice de la volonté. Être libre, c'est être maître de sa liberté. Penser, c'est contrôler ses pensées. On comprend donc pourquoi penser ce que l'on veut, penser ce que l'on choisit de penser, c'est immanquablement garantir sa liberté de penser.Du reste, c'est parce qu'elle est libre que la pensée est créative et plus généralement facteur de progrès pour l'esprit humain. Renoncer à penser, c'est refuser d'honorer son humanité.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Domaine de la connaissance qui dépasse ce que nous pouvons connaître au moyen de nos sens, de l'expérience. Dieu, l'immortalité de l'âme, l'infini, le fait même que nous soyons capables de penser en conscience sont des problèmes métaphysiques.
Evolution de l'humanité ou de la civilisation vers un état supérieur. Au sens strict, ce mot implique une amélioration, un perfectionnement.
Ce qui est, à la fois objet de respect religieux, de quasi-crainte et d'amour.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Moyens et mesures juridiques permettant au créancier de faire respecter l'engagement pris avec le débiteur, contre une éventuelle insolvabilité.
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