Le sujet interroge la thèse selon laquelle l’idée d’une liberté totale aurait donc non seulement une signification mais aussi pourrait constituer une fin, un idéal à réaliser. Il ne s’agit donc pas d’abord d’analyser si une telle liberté peut exister mais de voir si elle est une idée recevable (non contradictoire par exemple) et si elle peut constituer un idéal (le terme d’idée a le sens ici de représentation qu’il faut distinguer de la réalité). Que recouvre donc cette idée de « liberté totale « ? Ne conduit-elle pas à concevoir la liberté comme un tout indifférencié, vidé de sa substance et abstrait ?
Cette idée qui refuse toute restriction à la liberté n’est-elle pas limitée ? Il s’agit donc à la fois d’envisager à quelles conditions cette idée est possible et d’analyser aussi sa légitimité.
Faut-il en déduire que l'idée d'une liberté totale n'aurait aucun sens ? Doit-on plus prudemment admettre l'existence, entre l'idée et l'exercice, d'une différence telle que la première puisse être absolue et le second seulement relatif ? Si la restriction pratique détermine une limitation de l'idée, cela révèle que l'idée et le réel se déterminent réciproquement, évoluent au même rythme. Si par contre on affirme l'indépendance de la conception intellectuelle relativement aux aléas de la réalité historique, on peut considérer que l'idée de liberté totale n'a pas seulement du sens : elle est la seule conception possible de la liberté. I- Le développement historique de l'idée A. Point de vue hégélienConstat facile : l'homme grec était moins libre que l'homme moderne. Hegel en déduit que le concept de liberté était lui-même incomplet. Conséquence : l'idée de liberté est soumise à une progression, qui la généralise de plus en plus et lui donne une définition de plus en plus vaste.Dès lors, c'est à la fin de son histoire que l'idée de liberté totale est possible et prend du sens. Tant que dure cette histoire, l'idée ne peut que demeurer inachevée, partielle (la fin de cette histoire coïncide avec sa prise de conscience, c'est-à-dire avec le système hégélien).
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Réalité permanente dans les choses qui changent, existant par elle-même.
Du grec sustèma, assemblage de parties constituant un corps ou un ensemble. En philosophie, un système est un ensemble d'idées organisées qui se soutiennent mutuellement les unes les autres et qui représentent de façon globale et cohérente la totalité du réel ou de l'histoire.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.
Caractéristique d'un jugement rendu en présence des deux parties présentes ou représentées.