La loi reste le critère du juste. Tout autre est le problème que soulève la critique du formalisme de la loi, par rapport à la question de la justice et de l'égalité. En effet, la loi, même en restant formellement juste, c'est-à-dire en respectant la forme de l'égalité, peut décider d'un traitement inégal des individus qui y sont également soumis. Rousseau l'affirmait déjà : « La loi peut faire plusieurs classes de citoyens, assigner même les qualités qui donneront droit à ces classes, mais elle ne peut nommer tels ou tels pour y être admis. « Dès lors, l'égalité, à peine affirmée par la forme de la loi, se trouve démentie par son contenu. C'est pourquoi il faudra nous demander à quelles conditions les lois peuvent déroger au principe de l'égalité, sans cesser d'être justes. CITATIONS: L'Étranger : « Jamais une loi ne sera capable d'embrasseravec exactitude ce qui, pour tous à la fois, est le meilleur et le plus juste et de prescrire à tous ce qui vaut le mieux. « Platon, Le Politique, ive s. av. J.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
On parle d'approche formaliste d'un domaine (langage, mathématique, art) lorsqu'on ne considère que la forme sans se soucier du contenu. Pour le formaliste, un système de signes ne renvoie à aucun sens en dehors de lui-même, ce qui compte, c'est l'agencement des signes entre eux ainsi que les principes conventionnels de cet agencement.