Voici un sujet un peu surprenant par le caractère négatif de la question. La machine est, en effet, un ensemble organisé destiné à produire une transformation tout à fait déterminée de la matière, à l'exclusion de toute autre : il y a donc un paradoxe évident dans cette question.
CONSEILS PRATIQUES
Vous devez tirer de la définition de la machine les domaines qui lui sont inaccessibles. En tant qu'ensemble matériel fixe, déterminé à la fois dans sa conception et dans son objet par l'homme, tout le domaine de l'esprit, de la création, de la reproduction du vivant lui échappe. Un plan progressif vous permettra de traiter ce sujet.
Une machine est un engin, un ensemble de pièces jointes et qui vise une fonctionnalité précise. La machine est un corps mécanique, animé par un mouvement extérieur et construit. Une machine peut-elle tout faire ? Qu’est-ce qu’une machine ne peut pas faire ? Peut-on programmer des machines pour parler, pour penser ? Il s’agit pour nous de nos interroger sur le pouvoir des machines et leurs limites.
Une machine est un produit de la technique humaine destiné à effectuer des tâches spécialisées. Les machines effectuent des tâches qui dépassent les forces physiques de l'homme. Elles sont aussi capables de combiner des informations avec une vitesse bien plus grande que l'homme. La machine dépasse donc les limites humaines et lui permet d'étendre son champ d'action. Les progrès de la technologie augmentent à tel point les capacités des machines qu'on peut penser qu'elles seront un jour capables de tout faire. Cependant, on peut se demander si les capacités de la machine lui permettront un jour de se substituer au règne de la vie et à l'espèce humaine. A moins de concevoir le vivant et l'homme comme des machines naturelles, il semble difficile d'attribuer à la machine des qualités telles que la conscience et l'intentionnalité ou même l'autoconservation et l'automotricité. Si toute action était mécanique, la machine pourrait tout faire, mais l'action vivante et l'action consciente diffèrent de l'action automatique des machines.
N'y a-t-il qu'une différence de degré entre les vivants et les machines? De telle sorte que l'écart se réduirait à mesure que la technologie progresse et que les machines seraient peu à peu capables d'agir comme un vivant. Ou bien y a-t-il une différence de nature? De telle sorte que la machine est compétente dans un domaine spécialisé mais ne peut pas faire les actions propres à la vie et à la conscience.
Dans un premier temps, nous verrons que les machines dépassent l'homme dans les domaines où elles sont opérationnelles. Dans un second temps nous verrons que le vivant agit différemment de la machine pour des raisons structurelles. Enfin nous verrons que l'action des êtres conscients ajoute une limite aux possibilités d'action de la machine.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Caractère de ce qui s'adapte exactement à une fonction, qui est bien adapté à son but.
Notion essentielle de la philosophie de Husserl. Tout acte de conscience est un acte intentionnel grâce auquel je m'ouvre azu monde, je m'y projette.
Affirmation qui semble aller contre les idées communément admises ou qui semble contradictoire.
Evolution de l'humanité ou de la civilisation vers un état supérieur. Au sens strict, ce mot implique une amélioration, un perfectionnement.
Du grec "tecknè", "art, métier". Procédés de travail ou de production qui supposent un savoir-faire. La technique désigne aussi les applications de la science proprement dite.
Etude générale de la technique, ses oeuvres, ses procédés et son histoire. En un autre sens, désigne plutôt aujourd'hui les éléments les plus avancés, les plus complexes de la technique moderne, en particulier ceux qui mettent en jeu les nouvelles machines.