L’homme, au court de sa vie, connait plusieurs maitres : de ses parents qui l’éduquent et qui, dans le même temps le prive de liberté, à ceux qui ensuite le gouverne, décident de son engagement dans les guerres. Finalement, l’homme trouve toujours son maitre. Mais qu’est-ce qu’un maitre ? Pourquoi cherchons-nous toujours sa présence, nous référant sans cesse à lui ? Tout d’abord, que maitrise, finalement, le maitre ? Quelle est sa valeur ? Peut-on, par ailleurs, penser qu’il puisse y avoir de bons et de mauvais maitres ? Enfin, Enfin, le maitre qui domine et celui qui enseigne sont-ils tout à fait opposés ?
Le maitre ne doit pas
accepter de dominer l'autre.
3.
Peut-on finalement unifier les différents sens du mot maitre ?
·
Sur ce qu'est un maitre, nous avons donc pu avancer : nous avons
vu que le maitre était celui qui enseigne, qui a des disciples auxquels il
transmet un savoir. Nous avons vu aussi que le maitre pouvait être celui qui a
le pouvoir, qui domine les autres, par la violence ou par sa connaissance, qui
réserve alors pour lui-même. Un maitre peut donc être un magister comme
un dominus.
·
Cependant, si le maitre et à la fois magister et
dominus, l'unité des sens sous le terme ne parait pas des plus évidente : le
premier vise à la liberté des ses élèves, le second vise plutôt
l'asservissement.
·
Mais est-ce qu'un maitre qui enseigne peut aussi être un maitre
qui domine ? L'homme, par nature recherche un maitre : Aristote nous l'a dis,
Kant nous le répète : « L'homme
est un animal qui, lorsqu'il vit parmi d'autres membres de son espèce, a besoin
d'un maître. [...]Mais où prendra-t-il ce maître ?
Attitude qui consiste à mettre son art ou sa pensée au service d'une cause politique. La notion d'engagement est devenue à la mode après 1945 et l'existentialisme.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.
Partie du patrimoine dont le propriétaire ne peut librement disposer. Elle est réservée à certaines catégories d'héritiers préférentiels.