Le sujet que nous avons ici nous met face à la définition d’une notion. Seulement, cette notion peut connaitre plusieurs sens, auxquels correspondent plusieurs exemples. Or, notre travail ne consiste pas en une énumération des multiples visages de ce qu’est un maitre, mais à l’unification de ces sens.
·Mais, puisqu’il nous faut un point de départ, nous choisirons de donner comme définition ce qui est couramment fournis, pour le mot maître :
D’après le Petit Robert, le maître est, avant tout, la personne qui exerce une domination, qui peut imposer sa volonté. Le maitre à l’autorité, il fait loi. Ensuite, seulement, le maître peut être considéré comme étant celui qui enseigne, qui donne à connaître, qui forme les disciples, les élèves.
·Nous devrons aussi retenir ici que la question ne porte pas sur la définition du maître en tant qu’idéal (sans quoi nous aurions demandé ce qu’était le maitre, et non un maitre). La recherche porte donc bien sur la notion en tant qu’elle peut avoir plusieurs sens.
·De plus, cette polysémie du terme va nous engager dans une distinction à faire entre le maitre qui domine et celui qui enseigne. Les seconds amènent leurs disciples à devenir à leur tour, des maîtres (à maitriser) tandis que les premiers n’ont que des serviteurs, qui conserveront toujours leur place.
·Enfin, il reste un aspect moral à la question de ce qu’est un maitre : maitre de soi, de ses passions. On peut, voir même on doit, être son propre maitre. Cette dernière question nous mettra face à ce que l’on perçoit dans le maitre en tant que valeur.
·Il nous faudra donc déterminer les raisons d’être du maitre. Pourquoi l’homme à-t-il un maitre ? Est-ce qu’il peut seulement se passer d’un maitre, ou, au contraire, cela lui est-il absolument nécessaire ? D’où une question de fait et de droit : les maitres sont-ils nécessaire en fait comme en droit ? Et sont-ils en faits ce qu’ils devraient être en droit ?
Problématisation.
L’homme, au court de sa vie, connait plusieurs maitres : de ses parents qui l’éduquent et qui, dans le même temps le prive de liberté, à ceux qui ensuite le gouverne, décident de son engagement dans les guerres. Finalement, l’homme trouve toujours son maitre. Mais qu’est-ce qu’un maitre ? Pourquoi cherchons-nous toujours sa présence, nous référant sans cesse à lui ? Tout d’abord, que maitrise, finalement, le maitre ? Quelle est sa valeur ? Peut-on, par ailleurs, penser qu’il puisse y avoir de bons et de mauvais maitres ? Enfin, Enfin, le maitre qui domine et celui qui enseigne sont-ils tout à fait opposés ?
Attitude qui consiste à mettre son art ou sa pensée au service d'une cause politique. La notion d'engagement est devenue à la mode après 1945 et l'existentialisme.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.