Le matérialisme peut se comprendre comme la thèse défendant que le monde et sa substance sont uniquement matérielle, c'est-à-dire renvoyant à la matière et niant tout recours à une entité spirituelle. Le matérialisme s'oppose alors au spiritualisme qui voit dans l'esprit la substance du tout. Le matérialiste, comme peut l'être La Mettrie, rejette l'existence de l'âme, de l'esprit ou de Dieu. Il fonde un athéisme. Tout peut alors s'expliquer de manière matérielle. L'âme n'est plus qu'un rouage. Toute pensée, toute émotion ou conscience est le fruit de l'action de rouages. Ainsi, il semble bien que le matérialisme soit une négation de l'esprit, bien plus, il ne serait qu'une illusion. Cependant, s'il est une négation de l'esprit du monde, il n'est pas négation de la pensée elle-même en tant que le matérialisme se comprend comme un idéalisme.
Dès lors au coeur même d'une critique du matérialisme, on pourrait voir que matérialisme et spiritualisme reposent sur un même idéalisme le problème n'étant alors que de repérer la substance, pour le coup quasi hypostasiée, à l'oeuvre : la matière et l'esprit. La démarche est alors parallèle. Dès lors si il est négation de l'esprit c'est pour invoquer une autre substance qui, au-delà d'une querelle de mot, pourrait bien renvoyer à un nouvel esprit.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Doctrine consistant à soutenir que l'Esprit ne se réduit pas à la Vie et que la Vie ne se réduit pas à la matière.
Réalité permanente dans les choses qui changent, existant par elle-même.