La mémoire suffit-elle à l'historien ? Mais, de quelle mémoire peut-il s'agir ? Celle de l'historien lui-même ? ou d'une mémoire collective ? Mais comment y avoir accès ? Comment se forme-t-elle ?
L'histoire n'est-elle qu'un travail de mémoire ou sur la mémoire ?
Un récit historique peut-il se présenter comme une simple suite de souvenirs ?
La révolution française de 1789 met fin à la monarchie et inaugure le régime de la République. La connaissance historique semble ainsi résider dans le recensement des faits politiques et sociaux passés et dans leur mise en ordre chronologique. Comme telle, elle ne suppose rien d’autre que le recours à une mémoire collective, recueillie par l’historien dans des documents et témoignages du passé. Pourtant, si la mémoire consiste bien à situer un événement dans le temps, à le reconnaître comme passé et à le conserver, elle n’est pas nécessairement fidèle à l’événement lui-même, ne le restitue jamais tel qu’il s’est produit - tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’une mémoire “ héritée ”. Or l’historien vise à recomposer l’histoire avec le plus d’objectivité possible. En outre, les faits historiques ne se succèdent pas au hasard mais selon un lien causal qu’il appartient à l’historien de retrouver à travers une mémoire collective mais aussi par sa propre raison. D’où le problème : l’histoire peut-elle être ramenée à une suite de faits dont il suffirait de conserver la mémoire ou bien l’historien doit-il développer un point de vue rationnel sur l’histoire ?
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Caractère d'une réalité qui peut être attestée par l'expérience, qui est la même pour tous.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.