Personne n'aime les menteurs, car personne n'aime être trompé. La vérité semble ainsi supérieure par principe à tous les mensonges. Pourtant qui peut se vanter de n'avoir jamais déguisé ou dissimulé la vérité? les humains mentent par faiblesse ou par intérêt, pour des motifs dont en général ils ne sont pas fiers. Mais il n'y-a t-il pas des mensonges justifiés? Nos pensées ne sont pas toujours avouables: devrait-on exprimer à son entourage le moindre de ses sentiments? Le médecin devrait-il toujours révéler au malade la gravité de son mal? Un gouvernement même démocratique, devrait-ils révéler aux citoyens tous ses secrets diplomatiques ou stratégiques, avec le risque évident d'en informer des ennemis? Au fond, le mensonge est-il toujours condamnable? A titre de principe moral universel, un devoir absolu de vérité n'est-il pas trop abstrait pour être applicable? Mais comment faire de ce droit un principe moral?
Toute victime d'un abus de force ou d'une injustice est ainsi fondée à se défendre par le mensonge. Schopenhauer, par exemple, estime que je puis « selon les circonstances, opposer à la violence d'autrui la ruse ; je n'aurai pas en cela de tort ; en conséquence, je possède un droit de mentir, dans la même mesure où je possède un droit de contrainte « (Le Monde comme volonté et comme représentation, § 62, P.U.F., Paris, 1966, p. 428).
II- Le devoir de véracité absolue
Mais la justification politique du mensonge reste au seuil de toute analyse morale. La relation entre gouvernants et gouvernés n'est pas symétrique. Au contraire d'un tel pragmatisme, l'exigence morale est universelle.a) Si je puis bien, parfois, être tenté de mentir, il m'apparaît néanmoins aussitôt que, comme l'a bien montré Kant, je ne puis en aucune manière vouloir une loi universelle qui commanderait de mentir.
Qui ne comporte aucune restriction ou r�serve, qui est valable pour tous et en tous temps. S'oppose � relatif. Ce qui est absolu n'est pas consid�r� comme un rapport � autre chose.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Doctrine selon laquelle la connaissance doit servir à agir sur les choses. Une idée est vraie si elle a une efficacité pratique.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.