-Sartre : la constitution même du moi ne relève pas d'une identité stricte à lui-même permise par la conscience. Car en lui-même le moi se pose comme non-autre, comme différant des autres moi qui l'entourent (L'Etre et le Néant). Sartre a recours ici à Hegel pour contrer l'illusion d'identité fondamentale du moi à lui-même que proposait Husserl. Ce qui est finalement identique à la conscience, c'est le rapport mutuel des moi depuis le point de vue subjectif et particulier d'un d'entre eux.
III dissimulation de l'ouverture par la synthèse : l'identification comme activité même du moi, Freud et Nietzsche
-Freud : présence originelle de l'autre, de l'étranger pour la conscience (le ça et ses pulsions inconscientes, non encore formées). C'est de là que procède la conscience, qui n'est dès lors pas identique au moi, mais à un conflit plus fondamental entre une partie du monde et une autre (ça comme naturel et surmoi comme culturel) (Le ça et le moi). La conscience est donc essentiellement un conflit, mais le mode de production et d'expression de ce conflit est la dissimulation même de cette nature conflictuelle.
-Nietzsche : le moi est donc l'auteur d'une opération se produisant lui-même (d'où la forme réfléchie du verbe « s'identifie «). Le moi est en définitive plus large que la conscience ; et la conscience elle-même correspond à l'écart qui sépare deux volontés de puissance pour Nietzsche. Moi et conscience se débordent donc mutuellement ; mais il est de la nature de l'opération du moi comme individualisant et unifiant les instincts, de réclamer l'entière responsabilité des opérations conscientes, alors que pour Nietzsche sa véritable action est ailleurs et que la conscience ne le concerne pas exclusivement (Par-delà bien et mal).
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Selon FREUD, processus inconscient nous conduisant à nous identifier à un ou des personnes qui nous semblent représenter un idéal parce que nous projetons sur elles ce que nous pensons inconsciemment, être un idéal pour nous.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Selon Marx, un mode de production est le moyen utilisé à une époque de l'histoire pour produire des richesses.
Caractère de celui qui doit répondre devant sa conscience ou devant Dieu de ses actes et de ses pensées.
Chez Freud, l'une des instances qui provoquent le refoulement en intériorisant les pulsions venues de l'inconscient.
Opération de l'esprit par laquelle, en examinant tous les aspects d'un problème, on se forme une vue d'ensemble dans le but d'agir de la manière la plus appropriée.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.