L'approche de cette question mérite tout d'abord une restriction importante pour qu'elle ait véritablement un sens. Il s'agit moins effectivement de savoir si un monde où je vivrais seul est possible sans la présence physique d'autrui que sans sa prise en compte. La différence est de taille : sans autrui, difficile de voir l'émergence d'un monde et cela simplement pour des questions biologiques et la reproduction d'une espèce. De ce point de vue, l'arche de Noé est paradigmatique de la nécessité de la présence d'au moins deux individus d'une même espèce. La question porte alors sur la possibilité de construire un monde ou de l'appréhender sans faire référence à autrui. Dès lors, c'est la notion d'égoïsme qui fait son apparition. En effet, l'égoïste définit un monde où autrui n'a pas de valeur. Sa présence n'est pas requise et il apparaît alors comme un obstacle à la volonté, à l'action. Pourtant, cet égoïsme est-il généralisable ? La parcimonie de la nature envers l'homme ne l'oblige-t-elle pas à considérer autrui ? Bien plus, le monde est toujours une représentation consciente or l'avènement de la conscience individuelle n'est-elle pas rendue possible justement par la présence d'autrui ? Il s'agirait alors de renverser le solipsisme d'une conscience seule et cela même dans ses implications, comme en science par exemple.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Attitude consistant à penser qu'il n'y a qu'une seule réalité, le MOI, à partir de laquelle toutes les autres se déterminent.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.