Relativisation culturelle: pour nous, la mort est un scandale, un drame absolu que l'on occulte dans l'anonymat des hôpitaux ou des hospices. Chez les Grecs, la mort était naturelle, bien intégrée, SOCRATE en faisant même une renaissance et une libération. Qu'en est-il donc de cette réalité perçue et thématisée si différemment selon les contextes ?
Le but de tout vivant est d'assurer la perpétuation de l'espèce. C'est la nature qui, au cours de l'évolution, a favorisé le développement des êtres complexes: les eucaryotes. Ce qui impose la reproduction sexuée et exige que les nouvelles générations laissent place aux anciennes. La mort est un phénomène naturel Chaque espèce a sa propre durée de vie. C'est ce que montre Jacques Ruffié dans Le Sexe et la mort. Un séquoia peut vivre 3000 ans, une tortue deux siècles et un être humain 80 ans environ en moyenne. C'est le patrimoine génétique qui porte en lui cette durée de vie, à condition évidemment qu'aucune cause extérieure, accident ou maladie, ne nous précipite dans la mort. Il nous faut mourir un jour La mort est naturelle au sens où c'est notre sort commun. Personne ne peut y échapper. En effet, l'homme, contrairement à l'animal, est conscient qu'il va mourir et que tous les hommes partagent le même sort.
Qui ne comporte aucune restriction ou r�serve, qui est valable pour tous et en tous temps. S'oppose � relatif. Ce qui est absolu n'est pas consid�r� comme un rapport � autre chose.
Ce qui peut �tre modifi� sans que la chose elle-m�me change de nature.