Que désigne «nous«: nous les hommes ?; nous mêmes ?; nous, les philosophes ? De même, que faut-il entendre par la mort ? L'état qui succède à la vie, et qui se caractérise cliniquement par l'arrêt des principales fonctions vitales (respiratoires, cardiaques, cérébrales) ? Le passage d'un état dans un autre, marqué par tous les mots de la langue qui désignent métaphoriquement la mort: «passer«, «trépasser«? La mort est donc au moins deux choses : un état médicalement défini (sens biologique), un moment crucial de l'existence humaine (sens existentiel). Enfin, le mot «rien« est un mot banal, comme dans l'expression «ce n'est rien«. Doit-on l'entendre ainsi, dans cette phrase ? Doit-on plutôt être sensible au sens fort de «néant« qui conviendrait pour caractériser la mort? Doit-on enfin lire d'un seul tenant «rien-pour-nous«, ce qui modifie encore le sens de ce mot ?
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.