Il est d'usage d'opposer le mythe comme mentalité prélogique, « sauvage «, « archaïque «, à la raison. Comme le résume très bien ce préjugé en écrivant: « la Mythologie est évidemment une série de mensonges. Mais ces mensonges ont été, durant de longs siècles, des sujets de croyance. Ils ont eu, dans l'esprit des Grecs et des Latins, la valeur de dogmes et de réalités «.
Un mythe est un récit fictif inventé par les hommes pour répondre aux questions qu'ils se sont toujours posées concernant leur origine, leur raison d'être ainsi que celle des phénomènes énigmatiques de la nature et de l'univers. Ce n'est donc pas un récit gratuit visant un pur plaisir poétique : c'est la solution d'un problème, et même la première que l'humanité semble avoir proposé. Pour autant, son but n'est pas de décrire le réel : il est de le rendre compréhensible, d'y mettre de l'ordre sous une forme imagée. Mais à la différence de l'image allégorique, l'image mythique n'est pas qu'un langage chiffré qu'il suffirait de traduire en langage clair : dans le mythe, l'image n'est pas qu'un prétexte, mais elle est partie prenante du qui s'y révèle, et qu'aucune interprétation ne saurait épuiser. Platon, dans ses dialogues, a eu recours à des mythes pour exprimer de manière imagée sa pensée.
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est que subjectivement suffisante, et si elle est en même temps tenue pour objectivement insuffisante, elle s'appelle foi"), et la science ("croyance suffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement").
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.
Le mot dérive du latin universus, qui signifie "tout entier". Lorsqu'il désigne les planètes, les étoiles, les galaxies, l'étendue cosmique, il prend une majuscule. Il s'agit de bien distinguer ce sens astronomique du sens usuel. Parler d'une vérité "universelle" ne signifie pas que l'on se réfère à l'infini cosmique. Universel, en ce sens, désigne ce qui est vrai pour toute l'humanité.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Récit allégorique et fictif permettant d'exposer une doctrine.