S'affranchir de la pression de toute loi pour ne suivre que l'anarchie des penchants et des désirs, c'est le vrai bonheur, qui coïncide avec la vraie liberté.
* L'homme libre se veut amoral : refusant de se soumettre à la contrainte du devoir, mais aussi refusant de voir en lui-même l'origine de la loi morale, il ne reconnaît comme s'appliquant à lui que la loi du bonheur maximum. La plus grande liberté, semble-t-il, est finalement la licence du tyran qui assouvit toutes ses passions contre tous les autres, s'assurant l'impunité totale que lui offre aux yeux de la justice et de la morale, selon Platon, l'anneau de Gygès qui rendait invisible.
2) Le libre arbitre.A - La mécanique du penchant.lu L'anarchie du penchant régnant sur la volonté, l'homme n'a de liberté qu'apparente. Le penchant, devenu passion exclusive, accapare toute l'action humaine, aux dépens de tout autre penchant ; sa logique est celle du toujours plus, et l'homme est finalement esclave de son désir unique, comme le meurtrier, obsédé par l'idée fixe du meurtre, vit un véritable enfer tant qu'il n'y a pas cédé, et vit le même enfer après y avoir cédé.
* La loi des penchants est en somme une lutte permanente entre des penchants, qui n'a rien du choix d'un sultan entre deux plaisirs ; on ne peut à la fois se livrer totalement à sa gourmandise et s'y livrer tout au long d'une longue vie, l'un empêche l'autre, obligeant à un certain calcul des plaisirs, qui consiste ni plus ni moins en une limitation de la liberté du penchant. Le conflit des penchants est une suite nécessaire d'une telle liberté, et l'illimitation doit se limiter elle-même.
* Le penchant, loin d'être issu du plus profond de nous-mêmes, est plutôt l'expression de l'emprise de la nature sur nous.
La doctrine anarchiste rejette toute autorité de l'Eglise ou de l'Etat et recommande l'association libre et volontaire des individus entre eux.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Personne de condition non libre, qui peut être vendue et achetée et forcée à travailler, le plus souvent sans autre contrepartie que le logement et la nourriture.
Caractère de ce qui demeure impuni, de ce qui échappe aux sanctions de la loi.
Pouvoir de choisir. Le libre arbitre se rapproche de la liberté d'indifférence, qui est le pouvoir de choisir entre des contraires.
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Frais engendrés par le procès que le gagnant peut se faire rembourser par le perdant : droits de plaidoirie, frais de procédure, taxes...