Au nom de quoi accorder ou refuser le pardon ?
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Publié le : 5/1/2004 -Format:
SARTRE, Les séquestrés d'Altona, NRF-Gallimard.F. HEIDSIECK, La vertu de justice, initiation philosophique, PUF. INTRODUCTION On dit couramment que comprendre, c'est pardonner, et que tout comprendre, c'est tout pardonner. Remarquons que la formule peut se prêter à deux interprétations en sens opposés. On peut y voir aussi bien l'exaltation du pouvoir humain de commisération envers son semblable et de la puissance de la compréhension, donc de la raison. Ou à l'inverse une formule ironique: il est facile de tout pardonner, si on réduit le pardon à la compréhension! Le pardon ne présenterait plus aucune difficulté: il suffit de comprendre, et le pardon s'ensuivrait. La formule semble donc présenter une tension interne: en même temps, la compréhension mène au pardon, et le pardon ne se laisse pas réduire à la compréhension. Il faudra donc vérifier en un premier temps, en quoi comprendre un acte peut mener à le pardonner, ce que veut dire comprendre en ce sens. Et, à partir de là, s'il n'y a que ce qu'on ne peut pas comprendre qu'on ne puisse pas pardonner.
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