L'Evangile fait de l'amour la loi fondamentale. Dieu est le Père et les hommes sont tous frères. L'amour de Dieu, premier commandement, est inséparable de l'amour du prochain. Mais, l'amour est un sentiment qui ne peut pas naître de la volonté même si la volonté peut le contrôler. aimer indifféremment tous les hommes est une exigence contraire à la nature de l'homme.
* L'impératif catégorique de Kant est distinct du
commandement christique quant à son fondement. En effet le
commandement d'amour du Christ vient de l'extérieur et est
fondé sur un commandement antérieur qui prescrit
l'obéissance inconditionnelle au Christ. L'impératif kantien
vient, lui, de la raison. C'est en nous-mêmes que nous le
trouvons, comme une structure de notre propre esprit, qui
fonde notre moralité.
* Que ce soit un «impératif» ne signifie pas que nous soyons
contraints à nous y plier, mais il est en nous comme une
règle selon laquelle nous pouvons mesurer si nos actions
sont morales ou non (d'où la «mauvaise conscience»).
* Il se distingue aussi par sa portée. En effet, traiter les
autres «comme une fin» ne signifie pas nécessairement les
«aimer». C'est à la fois moins exigeant, car il s'agit
«seulement» de les respecter, en reconnaissant en eux la
dignité humaine. Mais c'est aussi plus exigeant, car il faut
maintenir le respect même quand on n'aime pas! C'est là que
le «devoir» est ressenti comme tel.
LA
MORALE DE KANT
Kant, comme tous les grands penseurs du «siècle des lumières
», est un humaniste.
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Pour Kant, commandement inconditionnel. Le caractère de la loi morale est d'être un impératif catégorique, cad une obligation qui s'applique à tous, sans condition.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Principe justificatif d'un raisonnement, d'une loi.