• Tenter de déterminer ce qu'est une oeuvre en construisant son x champ sémantique (notions voisines, opposées, etc.). • Développer surtout l'analyse des différences et relations entre cette notion et le travail, la création, l'ouvrage. • Ne pas limiter cette notion au seul domaine artistique (« on « parle de « mauvaise oeuvre «, de « chef-d'oeuvre «..., de « bonnes oeuvres «...). • A partir de cette étude, ordonner la dissertation « autour« de quelques problèmes significatifs.
On peut se demander si l'oeuvre d'art n'a pas aujourd'hui pour irrévocable destin
d'être impossible, démantelée, anéantie dans un pseudo- savoir. On peut penser
néanmoins que le concept d'oeuvre peut survivre à ces réflexions, comme la
réalité de l'oeuvre survit à ces pratiques. Non qu'il faille faire machine
arrière : l'oeuvre aujourd'hui n'est plus, ne peut plus être ce qu'elle a été ;
les mutations de la pratique artistique évoquées précédemment sont irrécusables,
et elles ont produit un changement tout aussi décisif du sens et de la fonction
de l'art. Mais il n'est pas sûr pour autant que la philosophie doive proclamer
la mort de l'oeuvre : reste l'opération, individuelle ou collective, et souvent
le produit de cette opération, attestés par une expérience qu'il faut bien
encore spécifier comme esthétique.
L'oeuvre n'est pas nécessairement
objet, comme la statue ou le monument. Ne peut-elle aussi être événement ? Au
vrai, l'oeuvre a toujours été solidaire de l'événement : si elle s'accomplit
comme objet esthétique, c'est dans l'événement de l'exécution, de la
représentation, de la lecture, du regard ; sa vérité ne vient au jour que dans
l'instant ou elle est jouée, où le sensible se recueille dans une conscience. Et
c'est bien pourquoi il faut souhaiter et vouloir que l'art sorte des musées et
investisse l'ambiance de la vie quotidienne. Mais si, dans l'épiphanie de
l'oeuvre, l'avènement de l'objet esthétique est événement, peut-on dire que
l'événement soit oeuvre ? Oui, dans la mesure où cet événement est opération,
c'est-à-dire où ce qui advient - le feu d'artifice, la danse, tout ce qui est
happening - suppose un ouvrier, l'exécutant lui-même, le spectateur qui est
acteur, parfois un maître d'oeuvre.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
Notion philosophique qui désigne le jugement que l'on porte sur le beau. L'esthétique est une partie dela philosophie qui réfléchit sur l'art, son essence, sa fonction.
En philosophie, l'expérience est une connaissance acquise par le contact direct, par l'action directe d'un sujet sur un objet. Il s'agit donc de données concrètes et sensibles, à partir desquelles il est possible de construire une connaissance du monde. Cependant, si, pour la tradition empiriste, l'expérience est le fondement de toutes nos connaissances, pour les rationalistes, elle est peu fiable, voire mensongère, car donnée par les sens.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.