L’homme, cet « animal rationnel «, est aussi et avant tout un être de désir. Quand celui-ci se manifeste brutalement au point qu’aucune volonté n’arrive à le juguler, c’est la passion qui se manifeste, laissant l’individu qui y succombe dans un état mêlé de souffrance et de dépendance. Ce penchant irrépressible (quelque soit son objet : amour, jeu, alcool, etc.) est souvent la cause de troubles, plus ou moins sérieux, qui affectent autant le passionné lui-même que ses proches.
La question est ici de savoir si on peut invoquer la passion pour justifier une attitude déraisonnable, violente voire destructrice envers soi-même, autrui, ou quelque objet que ce soit. Autrement dit, peut-on trouver des circonstances atténuantes à quelqu’un qui agit sous l’emprise de la passion ? De même, celui-ci peut-il s’en servir d’excuse pour sa défense ?
1- Si l’on considère l’homme responsable de ses actes, devant user de sa raison pour guider son action, et ayant le souci de ne pas nuire à autrui, il semble que toute passion doive être récusée. Elle pourrait alors difficilement excuser quoique ce soit.
2- Mais en rester là serait méconnaître et sous-estimer la force et les ravages de la passion quand elle se manifeste. La souffrance dans laquelle elle plonge celui qui en est victime suffit-elle cependant à excuser ses actes ?
3- Enfin, si on veut éviter de tomber dans un relativisme qui serait enclin à excuser la folie du passionné, ne doit-on pas plutôt se demander s’il existe, dans ce déséquilibre qu’est la passion, quelque effet vraiment positif ?
En somme, dans cette conception, il semble qu'on
ne puisse rien construire de positif avec la passion car en échappant au
contrôle de la raison, elle représente la porte ouverte à toutes les dérives.
Aucunes de celles-ci ne sauraient dès lors être justifiées ou excusées par la
passion.
2- Ambiguïté et complexité de la passion
S'arrêter à cela semble pourtant insuffisant. Soit
on sous-estime la force de la passion, soit on surestime le pouvoir de la
raison. Dans tout les cas, on nie le caractère complexe et insidieux de la
passion, qu'il faut à présent chercher à cerner mieux.
Continuant avec l'exemple de la passion du jeu,
comme l'ont décrit avec brio des auteurs comme Dostoïevski (Le joueur) ou
encore Stephan Zweig (24 heures dans la vie d'une femme), on doit dire
tout d'abord que le joueur n'est pas un simple amateur de sensations fortes
irresponsable qui aime être grisé. C'est au contraire une personne tellement
attachée à la passion du jeu qu'elle finit elle-même par ne plus en être que
l'illustration. Son désir de jouer, toujours plus fort, lui procure pourtant une
insatisfaction essentielle et permanente, ce qui semble contradictoire. En fait,
si la réalisation de ce désir ne comble pas le passionné, c'est que ce processus
complexe est l'expression du mode d'être par lequel le joueur perçoit le monde
et s'y rapporte. Et cela n'est pas sans souffrance.
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Qui tend un piège.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Idée selon laquelle il n'y a pas de vérité absolue, mais qu'il peut y avoir autant de vérités que de points de vue, que toutes les croyances se valent.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Caractéristique d'un jugement rendu en présence des deux parties présentes ou représentées.
Décision rendue par une juridiction du second degré : cour d'appel, par exemple.