■Du latin anima, « souffle, principe vital «. Désigne chez Aristote, la forme immatérielle qui anime tout corps vivant, et qui se manifeste à travers les différentes activités que sont la nutrition, la sensation ou l'intellection. Les stoïciens et les épicuriens en font une réalité matérielle.
■Dans la tradition chrétienne et chez Descartes, l'âme est rapportée à la pensée, propre à l'homme ; séparable du corps, elle est considérée comme immortelle.
passion
Du latin patior, « souffrir «. Il y a passion quand un désir, parvenu à dominer et orienter tous les autres, aveugle l'homme au point qu'il en devient dépendant. La sagesse serait dans l'absence, ou du moins la domination des passions.
Hegel et le romantisme réhabiliteront les passions en en faisant le principe moteur des grandes actions.
Sans doute, en sa conscience claire, la passionné aspire à éprouver des sensations nouvelles. Dans le « coup de foudre «, la passion éclate brusquement, s 'éprouve comme une découverte que rien ne laissait présager. Mais le témoignage de la conscience du passionné ne nous semble nullement décisif. Les « découvertes «, les « révélations « de la passion sont la réponse à une angoisse qui leur préexiste et qui ne trouve sa signification claire que dans les événements de notre passé. Le « coup de foudre « ne nous introduit pas dans un monde réellement nouveau, mais réveille une ancienne nostalgie. Si ce visage, inconnu encore de nous il y a seulement quelques instants, nous trouble si fort, n'est-ce pas, comme le dit Alquié, que « nouveau en lui-même, il devient pour nous l'image et le symbole d'une réalité que notre passé a connue « ? Dans le « Phèdre «, Platon a parlé de l'émotion amoureuse de l'âme qui tombe en extase devant la beauté. Mais cette extase soudaine n'est que le retour d'un souvenir. Réveillée par la présence du Beau, l'âme se souvient moins obscurément de son passé lumineux, avant l'incarnation, au paradis des Idées. Il est permis de reconnaître en ce mythique paradis, magiquement ressuscité par une belle apparition, le symbole métaphysique du « vert paradis « de nos « amours enfantines « dont nos passions adultes ne sont obscurément que la résurrection nostalgique.
Malaise fait d'un sentiment d'inquiétude relative à un avenir incertain et au sentiment de notre situation de mortel.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Acte par lequel l'esprit conçoit.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
Pour les Grecs, la sagesse est à la fois connaissance et vertu. Au temps d'Homère, l'homme sage était celui qui maîtrisait plusieurs techniques.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Ce qui représente ou signifie autre chose en vertu d'une analogie sensible ou imaginaire (le lion est le symbole du courage, parce que cet animal est réputé courageux).
La tradition est une transmission, de génération en génération, de coutumes, de savoir-faire, de doctrines.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.