Problématique : La mort est l'inconnu, la pensée s'y porte au-delà de tout objet, cependant, la pensée de la mort rebondit sur notre propre existence comme son destin et peut être qu'à travers la mort c'est notre vie que nous prenons comme objet.
I : Une pensée positive de la mort est possible.
1) La mort s'observe objectivement comme la décomposition d'un corps organique. La pensée de la mort a donc un objet empirique : ce passage de la cohésion de l'organisme vivant à sa dissolution.
2) Une réflexion biologique sur la mort s'est développée. Il y a les théoriciens de la mort utile : mourir selon eux, c'est favoriser la transmission de ses gênes. La mort est utile à la vie de l'espèce, la pensée nous permet de nous porter au-delà de nos angoisses et d'appréhender froidement la mort comme faisant partie d'un ordre naturel.
A. La pensée de la mort ne possède pas d'objet.
En effet, penser la mort, c'est penser un rien. Quand nous réfléchissons sur la mort, il n'y a pas de contenu immanent à notre réflexion (cf. Epicure et Lucrèce : la mort est, dans ces doctrines, la mort de la mort). Seule la pensée de la vie posséderait un contenu.
B. La pensée de la mort porte sur un contenu réel.
Penser la mort : une opération fondamentale, ayant un contenu, un noyau plus riches que la vie (mort = finitude de la vie).
C. Synthèse. La pensée de la mort et celle de la vie sont liées.
Pensée de la mort et de la vie sont en unité et possèdent un contenu qui ne prend de sens qu'à travers ce lien. Toute visée réflexive de la vie enveloppe la mort et réciproquement.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
Qui relève de l'expérience.
Caractère de ce qui est fini, cad de ce qui a un commencement et une fin.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Se dit de ce qui se compose de tissus et de cellules vivantes (par opposition à inorganique).