Le temps est une dimension immatérielle : on ne peut arrêter le temps, le saisir, ni même le ralentir. Autrement dit, le temps n’est pas un objet ; pourtant nous pouvons « avoir « ou « perdre « du temps. Il y a là un paradoxe : le temps est insaisissable, étranger à l’ordre de la matière, et pourtant il peut faire l’objet d’une possession ou d’une perte. Mais, qu’est-ce que je perds quand je perds mon temps, puisque le temps n’est rien de matériel ? Nous verrons que le langage est ici trompeur : dire que je perds mon temps revient à dire que je n’organise pas bien mon activité dans le temps. Perdre son temps, c’est être en retard sur un plan, mais le temps ne fait pas en lui-même l’objet d’une perte.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Affirmation qui semble aller contre les idées communément admises ou qui semble contradictoire.