- « Amour « : La définition du terme est assez complexe, car elle peut renfermer certaines contradictions. En son sens le plus strict, l’amour semble être une tendance de la sensibilité qui nous porte vers un être ou un objet reconnu ou ressenti comme bon. On peut ainsi parler de l’amour maternel. Mais l’amour peut être certes une affection réciproque entre deux personnes, mais il peut inclure aussi bien la tendresse que l’attirance physique. De manière plus abstraite encore, l’amour peut être un simple attachement à une valeur, à un idéal, à une idée qui conduit à une volonté de s’y dévouer. - « Désir « : vulgairement, c'est avoir envie de quelque chose, en souhaiter sa possession pour avoir du plaisir. C'est ce que l'on ressent lorsqu 'un besoin spontané s'est transformé en une tendance consciente orientée vers un but conçu ou imaginé.
Construction de la problématique :
Le sujet part de deux termes qui sous certains aspects se recoupent, tandis que sous d’autres ils s’opposent. En effet, il semble parfois possible de résorber l’amour dans le simple désir sexuel, et à voir dans ce dernier l'expression d'un besoin conditionné par l'exigence biologique de la reproduction de l'espèce. Pourtant, dans le cas de l’amour maternel, ou dans le cas de l’amour d’une idée, il semble que ce désir sexuel soit exclut. Cela est d’autant plus frappant que le désir porte sur un objet, et qu’une idée n’en est pas un. Se pose donc la question de savoir qu’est-ce qui dans l’une des notions n’existe pas dans l’autre. Autrement dit, existe t-il des caractéristiques qui permettent de distinguer l’amour du désir, est-ce qu’elles sont des critères valables pour toutes les situations, ou est-ce que dans certains cas la distinction est impossible voir inutile ?
I/ L’amour d’autrui est en réalité un désir égoïste : II/ L’amour ne serait que l’amour de Dieu ? :
III/ L’amour n’est qu’un leurre pour la reproduction :
Ce terme a un sens usuel qui diff�re de son sens initial. Affection d�signe la modification d'un �tre vivant, et non, comme on l'entend commun�ment, le penchant d'un �tre pour un autre.
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.