Est-il possible d'atteindre un état de satisfaction complète et de plénitude dans la solitude, c'est-à-dire l'isolement momentané ou durable, en ayant peu de contacts avec autrui ? L'homme, fait pour être solitaire ou solidaire ? La solitude est sainte, disait Vigny. Mais bien des penseurs voient dans l'homme un animal politique ou civique, ne pouvant être heureux dans la solitude (Aristote).
CONSEILS PRATIQUES
Réfléchissez sur le bonheur, distinct de la joie et du plaisir. Le bonheur est repos de l'homme et suffisance en soi-même. Définissez avec précision la solitude, qui peut être physique, mais aussi morale, comme état de séparation de l'homme. N'oubliez pas enfin que c'est dans la solitude face à Dieu que les ermites et certaines organisations religieuses recherchent le bonheur.
Le sujet tente de voir s’il est possible de faire concorder la solitude et le bonheur, autrement dit, de voir s’ils sont tous deux compatibles. Ici, c’est évidemment de l’homme dont il s’agit, et vivre heureux dans la solitude signifierait ainsi pouvoir se passer d'autrui. Or, il semble que l’homme se définisse par son caractère social, par le fait qu’il ait besoin de vivre en société, que ce besoin soit ou non agréable pour lui. Ainsi, se pose la question de savoir si l'homme est capable de vivre sans autrui et de ne pas en souffrir. Autrement dit, est-il possible d'atteindre un état de satisfaction complète et de plénitude dans la solitude, c'est-à-dire l'isolement momentané ou durable, en ayant peu de contacts avec autrui ? La réponse à cette question semble devoir déboucher sur une définition de l’homme, à savoir s’il est ou non fondamentalement sociable.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.