•L'histoire est la connaissance du passé humain. La question est alors paradoxale : comment l'historien, dont la fonction est de nous faire connaître, de nous rendre intelligible le passé, pourrait-il rendre aussi intelligible le présent ?
•N'oublions pas que le problème essentiel de l'histoire concerne l'objectivité des faits historiques. L'histoire est une science humaine, c'est-à-dire que l'homme y est à la fois sujet et objet d'étude. Situation ambiguë quand on sait qu'on ne peut pas répéter l'événement.
•Est-il possible, pour l'historien, de rendre objectivement compte des événements de son époque ? Plongé dans son siècle, a-t-il assez de recul ? Y-a-t-il des leçons de l'histoire !
I) On peut être historien de son temps.
a) L'actualité est l'histoire du temps présent. b) Etre l'historien de son temps, c'est donner un sens aux événements contemporains. c) L'histoire se fait au présent de l'indicatif.
II) On ne peut pas être historien de son temps.
a) Le regard de l'historien sur son époque est subjectif. b) Il faut du recul pour faire de l'histoire. c) L'histoire jugera !
.../...
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Caractère d'une réalité qui peut être attestée par l'expérience, qui est la même pour tous.
Le terme s'est popularisé à partir des années 50. Il désigne les disciplines ayant pour objet l'homme, telles que l'histoire, la linguistique, l'anthropologie, l'ethnologie, la psychologie, la linguistique, etc.