"Peut-on": cette expression peut être comprise en deux sens. soit la question porte sur la possibilité de fait, soit elle porte sur la possibilité de droit. Dans ce dernier cas elle équivaut à: "a-t-on le droit ?". Sans doute faudra-t-il passer d'un sens à l'autre, en le précisant explicitement.
"Etre indifférent": n'éprouver ni amour ni haine, ni attirance ni répulsion. Laisser de côté, se désintéresser, ne pas être concerné.
"La vérité": notion complexe dont le sens peut évoluer au cours de la réflexion. Il y a dans la notion de la vérité l'idée de correspondance entre la pensée et le réel.
Reformulation: Est-il possible qu'un homme ne se préoccupe aucunement de la question de la vérité ? En quel sens une telle attitude serait-elle justifiée ? Renier la vérité, n'est-ce pas encore affirmer une pensée que l'on croit vraie ? La vérité de part son évidence ne s'impose-t-elle pas de fait à l'esprit ? Et être indifférent à son égard n'est-ce pas une preuve de mauvaise foi ? Ne dit-on pas qu'il n'y a pas pire auveugle que celui qui ne veut pas voir ?
Ainsi que le rappelle Husserl, savoir que la Terre tourne autour du Soleil n'empêche nullement de continuer à penser ou à dire quotidiennement le contraire : une vérité, même scientifiquement incontestable, ne s'impose pas en permanence à l'esprit, pour peu que la pratique invite à d'autres croyances. Mais cette forme d'indifférence quotidienne à la vérité semble peu grave, puisque la vérité connue peut être aisément rappelée. Tout autre serait une indifférence plus agressive, concernant un esprit qui refuserait d'adhérer à une vérité établie sous prétexte qu'elle viendrait contredire des certitudes plus vitales. C'est dans cette optique qu'il est important de réfléchir sur la possibilité d'être indifférent à la vérité.
Introduction
I) Thèse : La vérité ne peut laisser indifférent
A. La vérité est son propre signe. B. La vérité s'impose à notre esprit. C. Nier l'évidence est absurde.
II) Antithèse : il est possible d'être indifférent à la vérité
A. La vérité existe-t-elle ? B. La volonté est plus forte que la vérité. C. Le relativisme rend la vérité indifférente.
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Ce qui n'a pas de sens (ni signification, ni direction), qui est aveugle, sans but.
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Pour Freud, énergie qui se situe à la frontière du corps et du psychisme. Une pulsion sexuelle peut être déviée sur des activités (art, sport, politique,…)
Idée selon laquelle il n'y a pas de vérité absolue, mais qu'il peut y avoir autant de vérités que de points de vue, que toutes les croyances se valent.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.