La notion de responsabilité est délicate à saisir (comprendre) : somme nous responsable seulement des actes que nous avons directement commis ? Pourquoi alors la justice ne reconnaît pas un criminel qui tue en état de folie comme responsable de son acte, tandis qu'inversement les parents sont aux yeux de la loi responsables des actes de leurs enfants ?
Annonce du sujet :
On voit que la question de la responsabilité, au simple niveau juridique, s'articule sur celle de la liberté humaine. Etre libre en effet, c'est pouvoir répondre des actes que nous avons posés. S'il en est ainsi, peut-on être libre sans être responsable ? Une liberté qui poserait des actes dont elle serait incapable de répondre - ou qu'elle refuserait d'assumer, ne deviendrait-elle pas une liberté irresponsable ? Annonce du plan : Il nous faudra dans un premier temps, monter le lien qui uni un sujet conscient et l'acte qu'il pose. C'est ce lien qui permet de relier liberté et responsabilité. Nous nous demanderons ensuite si une liberté sans responsabilité est possible, c'est à dire seulement concevable : telle est l'enjeu de notre présente réflexion.
Dès lors, si l'homme est absolument libre et que c'est à lui de diriger sa conduite, l'homme est en quelque sorte sans excuse. De même, nous pouvons voir avec Kant, que la liberté se caractérise par l'obéissance à la loi morale qui prescrit d'agir comme si nous la maxime de nos actes puisse être universalisable. La liberté, pour lui, est donc liée directement et sans autre possibilité à la connaissance de nos actions et en la responsabilité envers autrui et l'humanité en son entier. De plus, dans une société, la liberté de chacun doit être préservée par les lois et tient à la responsabilité de chacun. C'est parce que nous pouvons tous faire ce que nous voulons, que nous nous devons d'être responsable. Parce que si tout le monde venait à ne suivre que ses envies, chacun entraverait l'autre dans sa recherche de bonheur et la liberté ne serait plus. Nous nous devons donc de réfléchir à nos actes et de faire en sorte qu'ils ne portent pas atteinte à la liberté d'autrui. En ce sens, nous devons être responsable pour que la liberté puisse continue à exister. La liberté est donc au premier sens la puissance de faire ce qu'on veut, sans en être empêcher par quoique ce soit. C'est une absence de détermination dans nos choix, qui peut être tout autant une absence de réflexion puisque la liberté absolue nous permet de vivre à notre guise sans avoir de compte à rendre.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Caractère de celui qui doit répondre devant sa conscience ou devant Dieu de ses actes et de ses pensées.