L'examen de la question de la liberté (et non des libertés, ce qui, nous le verrons, a son importance) et des risques éventuels qu'elle implique est l'une des plus importantes aux yeux de l'homme, car elle définit une ligne de conduite et un véritable choix. Savoir si l'on peut être libre sans risque c'est, du même coup, examiner les conditions déterminantes de la liberté et voir en quoi la philosophie peut nous aider à y accéder. D'autre part, cette question nous pousse à nous interroger pour savoir si la liberté au sein d'une société donnée peut constituer un danger non seulement pour l'homme mais aussi pour l'ordre social.
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Que serait la liberté si elle n'impliquait aucun risque ? Que perd-on ou que gagne-t-on par la liberté ? N'est-on pas libre justement par ce que cela représente d'incertain, d'imprévu ? Dans un monde où mon action s'intégrerait parfaitement, serait quasi prévisible, plus besoin de liberté, juste d'un automatisme. Un contre-exemple intéressant pourrait être fourni par le texte de La Boétie, Discours de la servitude volontaire. La servitude volontaire ÉTIENNE DE LA BOËTIE (1549) La soumission de la multitude à l'autorité d'un seul est une véritable énigme que La Boëtie tente d'éclairer. Comment les hommes, alors que la liberté est inhérente à leur nature, supportent-ils la servitude ? C'est en effet la servitude volontaire qui distingue avant tout l'homme de l'animal :« Les bêtes, si les hommes ne font trop les sourds, leur crient : vive la liberté ! «Le phénomène est d'autant plus étrange que cette soumission est nécessairement volontaire. Il serait effectivement aisé de l'abandonner, le nombre est toujours du côté des opprimés : que peuvent les autocrates contre la volonté de la foule ? Force est donc de constater un état contre nature :« La seule liberté les hommes ne la désirent point ; non point pour autre raison (ce me semble) sinon pour ce que s'ils la désiraient, ils l'auraient.
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Accomplissement de mouvements ou d'actes sans l'intervention de la volonté.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.