Être libre est affaire de volonté. Il n'y a de liberté que de la volonté : telle est la position commune relativement aux rapports de la liberté et de la raison.Pouvoir suivre à son gré les inclinations de ses désirs, ne pas sentir la peine, ni l'effort, telles sont les conceptions populaires d'une liberté réduite au libre arbitre et à son plus bas degré : la liberté d'indifférence.Cette conception de l'indépendance de la liberté par rapport à la raison trouve chez J.J. Rousseau, une expression plus philosophique et plus pertinente.Pour lui, la raison n'a pu se développer que grâce à la liberté essentielle de l'homme. Celui-ci est essentiellement libre en cela qu'il n'a pas d'instinct spécifique, d'instinct propre, contrairement à l'animal.L'homme est donc rationnel parce qu'il est libre de toute détermination instinctive : c'est ce que Rousseau appelle sa perfectibilité.B - ÊTRE LIBRE SUPPOSE L'USAGE DE LA RAISON.
Aptitude innée par laquelle l'individu ou l'animal peut accomplir, sans apprentissage préalable, certains actes spécifiques et constituant une forme d'adaptation au milieu. L'instinct est susceptible de se modifier, par le dressage chez l'animal et par les conditions sociales chez l'être humain. Chez FREUD, l'instinct est une force inconsciente, identifiée à la pulsion.
Pouvoir de choisir. Le libre arbitre se rapproche de la liberté d'indifférence, qui est le pouvoir de choisir entre des contraires.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Notion forgée par Rousseau pour désigner la faculté de l'homme à dépasser les déterminations de l'instinct grâce à l'acquisition perpétuelle de nouvelles capacités qui perfectionnent son action et son entendement.