* Le déterminisme n'est donc pas d'emblée opposé à la liberté. Car l'analyse de la nécessité qui s'exerce sur l'homme peut, sinon lui fournir les moyens de s'en émanciper, du moins lui permettre de vivre dans la lucidité. C'est la thèse défendue par Spinoza dans l'Éthique.
1. L'homme, partie de la nature
Chacun forme, en fonction de son expérience ou de ses habitudes, des images générales des choses. Un soldat, par exemple, ayant vu sur le sable les traces d'un cheval, passera aussitôt de la pensée d'un cheval à celle d'un cavalier, et de là à la pensée de la guerre. Un paysan, au contraire, passera de la pensée d'un cheval à celle d'une charrue, d'un champ. Dans cette expérience, où nous associons, par l'imagination, une idée à une autre, nous sommes passifs, car déterminés par notre corps. Nous ne sommes pas la cause complète de nos actions.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Conflit armé entre deux ou plusieurs Etats. Les problèmes posés par la guerre sont plutôt du ressort de la politique et du droit. En philosophie, on pose plutôt la question du fondement de ce droit et de la légitimité de la guerre.