Le bonheur est la finalité de l'existence humaine. La morale doit se fonder sur lui. De plus, d'après l'utilitarisme, le bonheur personnel permet d'accroître le bien-être de tous. Mais, la morale ne peut pas seulement reposer sur la quête du bonheur. Le bonheur est un état subjectif, qui ne peut avoir de portée universelle. La morale ne peut dépendre que de la raison qui, elle, est universelle.
I) La morale se réduit à la quête du bonheur.
a) La seule fin désirable est le bonheur. b) La morale doit se fonder sur le plaisir. c) Le bonheur consiste aussi à faire le bien d'autrui.
II) La morale ne se résume pas à la quête du bonheur.
a) Le bonheur n'est pas une raison morale suffisante. b) Le loi doit imposer un code moral. c) Il n'y a pas de moralité sans universalité.
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Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Caractère de ce qui tend vers un but de façon consciente (le médicament a pour finalité de soigner le malade).
Doctrine faisant de la recherche de l'utilité personnelle le critère suprême de l'action morale.
Doctrine selon laquelle l'efficacité, ou l'utilité, est par principe la seule mesure de la vérité sur le plan de la connaissance, du bien sur le plan moral et du beau sur le plan esthétique.