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Il s’agit ici de savoir s’il est possible de se masquer quelque chose à soi-même. Mentir est un acte par lequel on dissimule à un autre quelque chose soit en le taisant soit en lui disant explicitement le contraire de ce que l’on sait par un usage frauduleux du langage. Ainsi, en disant à quelqu’un que la tour Eiffel est à Londres. Je lui dis intentionnellement quelque chose que je sais faux. En effet, si le sujet qui énonce la proposition ne sait pas que la tour Eiffel est à Paris, il ne s’agit pas d’un mensonge, mais d’une erreur, d’une ignorance. Ainsi le sujet qui ment doit posséder à savoir et le masquer intentionnellement Dès lors, on ne peut pas se mentir sur un sujet puisque cela implique que nous connaissions la vérité ? Pourtant, le sujet n’a-t-il pas un savoir qu’il se cache, qui n’est pas accessible directement à sa conscience ? La thèse du refoulement freudienne ne montre-t-elle pas que le sujet se voile certains faits qu’il ne peut assumer ? Mais comment savoir si on se ment ou non ?
Le mensonge implique une connaissance de la vérité, de faits et une intention à dissimuler - Le mensonge est une inadéquation entre la chose dite et le réel. Si je dis "la porte est bleue", alors que la porte en réalité est rouge, ma parole est mensongère et il n'y a pas une once de vérité dans ce fait. Mais la dimension importante du mensonge est l'intention consciente de dissimuler quelque chose. - Il est donc possible de mentir aux autres, car il y a une dualité, une séparation entre le menteur et le trompé. Mais le mensonge à soi-même annule cette distinction. Il y aurait donc une contradiction logique. Si je dis que le père Noël existe et que je crois sincèrement, il ne s'agit pas d'un mensonge mais bien d'une erreur de jugement, d'une ignorance qui amène la croyance en la chose. Le mensonge intervient donc quand une connaissance préalable est masquée. De plus, mentir est un acte et l'action nécessite des motifs, des buts conscients pour que l'homme se mette en mouvement et extériorise son intention. - Dès lors, si l'individu qui ment doit forcément avoir une connaissance des faits ou des sentiments dont il parle, on ne voit pas comment il pourrait avoir en même temps la connaissance de la vérité et pouvoir la masquer dans un même temps.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est que subjectivement suffisante, et si elle est en même temps tenue pour objectivement insuffisante, elle s'appelle foi"), et la science ("croyance suffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement").
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Pour la psychanalyse, le refoulement est un processus de défense qui a pour but d'empêcher un désir, contraire aux exigences morales du sujet, de s'établir dans sa conscience. Certains refoulements peuvent être à l'origine de troubles psychiques. Il faut alors remonter dans le passé pour trouver la cause de ces troubles et conduire le patient sur la voie de la guérison.