Mais il n’est pour autant pas certain que cela soit une si bonne chose, loin de là, car cela creuse l’humanité de l’individu plus profondément que la liberté trouvée en surface. Aussi, savoir s’il faut avoir ou non la possibilité d’obéir librement aux lois naturelles est une question relative à l’éthique, essentielle mais dont nous ne traiterons pas plus ici. Enfin, si l’homme peut désormais obéir librement à la personne morale qu’est l’État, il reste des situations (relativement modernes) qui le voient soumis par d’autres hommes. Par exemple, l’homme endetté est soumis par son créancier qui peut faire saisir ses biens sans qu’il n’ait le droit de protester, ou encore, un homme a la liberté de désobéir à son travail, mais se faisant il sera renvoyé par son employeur, et perdra là son moyen de subsistance. Le fait est que si les intérêts de la personne morale qu’est l’État juste englobent ceux de l’individu, il y a parfois conflit entre les intérêts de deux particuliers, produisant une nouvelle relation maître-esclave. Pour éviter l’éclosion de cette multitude de conflits au sein d’une société, il faut qu’il soit introduit aux valeurs de sa Constitution la composante d’égalité totale qui préviendrait toute nouvelle relation de maître-esclave. Le problème qui se pose là est au moins aussi vaste que le précédent, car égalité et liberté sont deux valeurs qui semblent rentrer en conflit elles-mêmes, au moins dans leur mise en pratique.
Personne de condition non libre, qui peut être vendue et achetée et forcée à travailler, le plus souvent sans autre contrepartie que le logement et la nourriture.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Groupement de personnes ou de biens dotés de la personnalité juridique.Cas des sociétés et de certaines associations.