C’est une réflexion sur le langage qu’il s’agit de faire. Il faut donc ici considérer le langage comme une puissance de mettre en relation, tout d’abord ce qui apparaît et ce qui est caché. Ensuite, les signeslinguistiques entre eux, « nous appelons signe, la combinaison du concept et de l’image acoustique…Nous proposons de conserver le mot signe pour désigner le remplacer concept et image acoustique respectivement par signifié et signifiant « F. de Saussure Cours de linguistique général. Enfin, deux utilisateurs au moins, entre lesquels circulent une information : un locuteur, un auditeur, un émetteur, un récepteur. Lorsque l’on se demande à quoi sert le langage, on répond sans réfléchir qu’il sert à la communication. Si l’on part de cette affirmation du langage comme étant essentiellement communication, et que l’on interroge celui-ci nous répondrons alors à la question de savoir à quoi sert le langage et serons alors en mesure de savoir si l’on peut parler pour ne rien dire.
On peut dire des banalités
et des sottises dans des conversations courantes autant que sur
Internet.
Le langage reste là. Il continue
d'être un médiateur essentiel, et un médiateur ambivalent. Ce qui a été
modifié avec l'apparition des nouveaux médias, c'est la multiplication
exponentielle des mises en relation.
Un langage pour dominer :
L'idée que le langage est un instrument en
appelle une autre, qu'il sert à manipuler son objet en vue d'une fin
quelconque. Effectivement. Le langage peut-être utilisé comme
moyen de pression, de domination et même de manipulation.
Dès que nous posons une fin à réaliser par le langage : vendre un
produit, ramener à soi les suffrages de l'opinion publique, assurer
devant autrui le bien-fondé d'une croyance, d'un choix etc. nous
admettons que le langage doit être un moyen efficace de
persuasion.
On appelle
rhétorique l'art de bien parler en vue d'obtenir par la parole
les fins que l'on poursuit.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est que subjectivement suffisante, et si elle est en même temps tenue pour objectivement insuffisante, elle s'appelle foi"), et la science ("croyance suffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement").
L'information, au sens propre, n'est pas une connaissance. S'il n'y a pas de connaissance possible sans information, cela ne signifie pas que celui qui est informé est capable de bien juger. Je peux être informé de tout ce qui se passe dans le monde et être incapable de formuler le moindre jugement pertinent sur le monde.
Science du langage élaborée par Saussure (1857_1913). La linguistique générale ou structurelle substitue à l'étude des langues particulières celle du langage en général, considéré comme un système de signes.
Idée sans contenu démontré par la raison. L'opinion s'oppose, dans la philosophie platonicienne, à l'Idée. L'opinion renvoie au particulier, l'Idée à l'universel. Un jugement de goût relève de l'opinion. Définir ce qu'est l'essence de la beauté relève de l'Idée. OPINION DROITE: Selon Platon, c'est une connaissance vraie mais non justifiée ni fondée pour celui qui l'émet.
Art de bien parler. Selon Aristote, c'est la méthode qui permet de maîtriser les moyens techniques de convaincre en apprenant à utiliser les matériaux disponibles au service de la thèse que l'on a à défendre.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
En linguistique, l'un des deux éléments constituant le signe. LE signifiant est le support phonétique, visuel
Désigne, en linguistique, ce dont on parle, ce que l'on nomme à l'aide du signifiant.
Désigne une adhésion ou une tentative de faire adhérer, fondée moins sur la raison que sur le sentiment et l'imagination.
Personnalité indépendante chargée, face
à une administration, de
simplifier et d'humaniser les
relations entre administrés
et administrations, sans se
substituer aux tribunaux.