Travailler avec ses bras ou son cerveau exige une concentration et un investissement de tout l'individu.
MAIS...
travailler n'est-ce pas en premier lieu transformer la nature ? Aussi, le activités de l'esprit (art, philosophie, etc.) tiennent plutôt du loisir que d'un authentique labeur.
De même que le jeu, la contemplation ne serait pas un travail. Le moine ne cherche pas à produire. Encore faut-il s'entendre sur ce que veut dire produire; pour pouvoir parler de travail, il faut produire quelque chose d'utile, qui serve par la suite à une cause particulière. Bien sûr, en introduisant la notion d'utilité, on suppose un jugement de valeur. Qui va juger telle ou telle chose utile? Dans un premier temps le travailleur lui-même, puis ceux qui l'entourent, à savoir la société. Le travail nécessite de toute façon un effort, une certaine fatigue; le terme de « travail «, primitivement, désignait un ustensile de maréchal-ferrant, il servait à maintenir l'animal destiné à être ferré dans une position immobile, ce qui demandait un effort, une résistance de la part de la bête. Distinguons de plus les idées d'activité libre, et d'activité exigée. En effet, le bricoleur qui, en fin de semaine, fabrique des meubles, ou autre chose, travaille-t-il? C'est un loisir, une simple distraction intellectuelle.
En philosophie, attitude de l'esprit qui s'absorbe dans son objet ou qui accède à une réalité supérieure.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.