Corps et pensées, ou plus précisément, matière et esprit sont en perpétuels conflits depuis que l’homme a entrepris de philosopher. Toutefois, si l’on étudie l’histoire, on constate que les avis de penseurs allant de l’Antiquité grecque à nos contemporains sont extrêmement variés et contradictoires. Cependant, deux doctrines dominent, l’une considérant que la matière et l’esprit sont deux entités distinctes, l’une que l’on appelle Dualisme, et l’autre, le Monisme, système philosophique selon lequel il n’existe qu’une seule réalité : la matière ou l’esprit. Avant tout, commençons par définir sans être trop exhaustif les deux notions précédentes. .Le corps est une substance matérielle dont la polysémie du mot désigne à la fois l’objet physique, l’organisme vivant, la surface visible de cet organisme, et les diverses sensations produites par son fonctionnement et son activité (sensation de plaisir, de douleur…). .La pensée quant à elle résulte de l’acte même de penser (activité intellectuelle), et dont le siège supposé est l’esprit (chez les dualistes) ou le corps (chez les matérialistes). L’esprit est donc considéré comme une substance pensante et immatérielle, en opposition à la matière. Dans cette question : « Peut-on penser sans son corps ? «, il suffit de savoir si oui ou non l’homme a la capacité de penser, de raisonner, d’imaginer, s’il ne possède pas un corps, une enveloppe charnelle. Nous remarquerons ici que la distinction Corps/Esprit a déjà été opérée. Ainsi, la notion de dualisme n’est pas à démontrer. Il nous suffit d’en analyser les différentes formes. Toutefois, nous verrons que ce dualisme a des limites et que l’on peut donc le mettre en doute. C’est pourquoi il nous faut nous intéresser à la doctrine Moniste qui certainement donnera une réponse satisfaisante à la question qui nous est posée.
Enjeux La psychologie moderne a confirmé ce jugement de Descartes, en recherchant les causes neuro-biologiques des passions. Cela dit, la psychanalyse a montré que ce qu'on appelle traditionnellement passion est aussi causé par des phénomènes psychologiques inconscients. II) La grande raison du corps Dans une deuxième partie, il s'agira de se demander si un tel jugement sur le corps est légitime ou non. Nietzsche fera une critique de ces positions qui conduisent à des idéaux ascétiques. Oublier le corps, le mépriser, n'est-ce pas en dernière instance mépriser de mépriser soi-même ? Il faudra montrer ici avec Nietzsche que le corps est capable de penser mieux que l'âme. Contre le dualisme cartésien, Nietzsche montre que le corps est source de route pensée et de toute sagesse. NIETZSCHE: C'est aux contempteurs du corps que je veux dire leur fait. Ils ne doivent pas changer de doctrine et d'enseignement, mais seulement dire adieu à leur propre corps - et ainsi devenir muets. « Je suis corps et âme « - ainsi parle l'enfant.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
Pour les Grecs, la sagesse est à la fois connaissance et vertu. Au temps d'Homère, l'homme sage était celui qui maîtrisait plusieurs techniques.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Réalité permanente dans les choses qui changent, existant par elle-même.
Du grec sustèma, assemblage de parties constituant un corps ou un ensemble. En philosophie, un système est un ensemble d'idées organisées qui se soutiennent mutuellement les unes les autres et qui représentent de façon globale et cohérente la totalité du réel ou de l'histoire.
Ensemble d'énoncés théoriques et de méthodes psychologiques, qui, à travers l'exploration de la vie psychique inconsciente, établit une pratique thérapeutique spécifique.
Théorie philosophique qui distingue deux plans de réalité distincts. Dans le cadre de la philosophie du corps, théorie selon laquelle le corps et l'âme sont deux êtres distincts.
Suite d'actes de procédure allant de la demande en justice jusqu'au jugement