"L'homme est mortel. Socrate est un homme. Donc, Socrate est mortel."
A travers cette figure syllogistique transparaît tout le tragique de la condition humaine. Car, Socrate, c'est toi, c'est moi, c'est nous... La mort ne saurait admettre d'exceptions pour confirmer sa règle, fussent-elles de belles et rayonnantes individualités. La ciguë nous tue tous et nous le savons. Cette conscience de et du devoir mourir, comme nature intrinsèque et horizon indépassable de notre existence, concourre-t-elle à lui soustraire toute signification ou, à l'inverse, lui confère-t-elle sa signification la plus profonde, son essentialité la plus authentique? Aussi, la diversité événementielle, la quotidienneté objective, le vécu subjectif, envisagés par le prisme de la mort, ne tendent-ils à se relativiser, à se répartir sur une autre échelle de valeurs? Nous sommes conscients d'être mortels; pourtant une vie qui s'orienterait totalement dans la perspective de la fin, ne serait pas une attitude satisfaisante. Ce pressentiment de notre létalité n'est-il pas l'instrument opératoire d'une distanciation salutaire et féconde, libérant l'homme de l'accessoire, du contingent, des séductions trompeuses du "divertissement" dont parle Pascal?
Non pas...La mort est une naissance à l'envers. Comme le suicide, une pulsion positive. La Mort, inversement de naissance, naissance inversée! Et aucunement, absence de naissance: naissance opposée, dans un autre sens, dans une autre direction, une force inverse. Comme la haine est amour (et non absence de) négatif; la laideur, beauté négative; l'erreur, vérité négative. En ce sens, la mort n'est pas que négative, mais négatrice.L'essence de l'existant est d'exister comme de mourir. Heidegger se rappelle à notre souvenir: "Cette fin que l'on désigne par la mort, ne signifie pas, pour la réalité humaine -à la fin, être finie-; elle désigne un être par la fin qui est l'être de cet existant. La mort est la manière d'être que la réalité humaine assume, dès qu'elle est: dès qu'un humain vient à la vie, déjà il est assez vieux pour mourir". En l'homme, l'existence est peut-être essence, comme l'affirment les existentialistes; et son essence est d'une seule et même coulée d'exister comme de mourir, car l'homme est un être-pour-la-mort.
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Caractère de ce qui peut ne pas exister. On peut dire que l'amitié est contingente, car il n'est pas nécessaire que nous ayons des amis; en revanche, il est nécessaire que nous ayons des rapports avec les autres.
Chez Pascal, "se divertir", c'est chercher à se détourner de penser à soi et à sa finitude en s'étourdissant de femmes, de jeux, de vin, etc. "Les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n'y point penser. " (Pensées).
Qui entre dans la nature ou la définition d'un être (la chaleur est une propriété intrinsèque du feu).
Pour Freud, énergie qui se situe à la frontière du corps et du psychisme. Une pulsion sexuelle peut être déviée sur des activités (art, sport, politique,…)
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.