« Nul n’est méchant volontairement « dit Socrate dans Hippias majeur. En effet, celui qui agit mal non seulement ignore la valeur de ses actes, mais est aussi malheureux parce que tout homme veut naturellement le bien.
Poser la question de savoir si on eut vouloir le mal, revient à se demander s’il est possible d’établir des rapports entre la volonté et le mal. La volonté en général permet d’assembler des forces en vue d’une action ; elle peut donc être ce que veut quelqu’un et sa traduction par une action effective, conformément à son intention. Mais vouloir consiste aussi à se déterminer librement en connaissant clairement les raisons et les conséquences de notre acte. Quoi qu’il en soit, la volonté est toujours affirmative, positive, en tant qu’elle s’oppose à la passivité. Le mal quant à lui est l’objet de désapprobation ou de blâme ; le mal physique, moral ou ce que Kant appelle « troisième antifinal « se regroupent essentiellement sous le mal moral. Il est nuisible car contraire à la loi morale, à la vertu ou au bien. En ce qui concerne le mal métaphysique, nous ne pouvons pas le vouloir car il ne dépend pas de nous.
Se pose alors la question de savoir si les termes « vouloir « et « mal « sont contradictoires, si nous sommes – en tant qu’être raisonnable – autorisés à vouloir le mal, et si nous sommes capables de le réaliser.
Si vouloir c’est être au principe de ses actions, alors on pourrait dire que faire le mal est forcément un acte de la volonté. Mais si vouloir dépend avant tout d’un strict choix de la raison, celle-ci en tant que fondatrice des principes du bien et du mal ne peut pas vouloir le mal. Mais si la volonté est un principe vital, une affirmation, comment peut-elle vouloir le mal ?
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.