L'Etat, ayant pour finalité le bonheur des hommes, il serait paradoxal qu'un gouvernement ait recours à des moyens immoraux. Seul un Etat juste peut espérer durer. Mais, la force est le moyen le mieux partagé de l'Etat pour se conserver. Au nom de la Raison d'Etat, le Prince peut et doit user de violence (Machiavel).
Montesquieu, De l'esprit des lois, livre XI, chapitre 4 · La solution réside dans la séparation des pouvoirs. Ainsi, bien qu'on ne puisse pas modifier le fait que tout pouvoir tend à abuser de son pouvoir, chaque pouvoir est en permanence confronté à un contre-pouvoir. La moralité ou le vice des dirigeants, qui se confondent puisqu'ils outrepassent tous les deux le respect des droits une fois au pouvoir, sont ainsi contenus. Transition : Nous voyons que les abus de pouvoirs rendent peu souhaitable la moralité des politiques. Le mieux est qu'ils soient moralement neutres, et que nous ne jugions que leur travail. Mais nous avons passé sur la question suivante : la moralité est-elle seulement possible dans la fonction politique ? III - La fonction politique rend la morale impraticable au dirigeant politique «Il n'est donc pas absolument nécessaire qu'un Prince ait toutes les bonnes qualités dont nous avons parlé jusqu'ici ; mais il est nécessaire qu'il paraisse les avoir. Je dirai même que s'il les mettait en usage, elles lui nuiraient ; mais elles lui serviront, si on est seulement persuadé qu'il les a. Il est par conséquent nécessaire de paraître pitoyable, fidèle, doux, religieux et droit ; et il faut l'être en effet ; mais il faut rester assez maître de soi pour se montrer tout différent si c'est nécessaire. Je suis persuadé qu'un Prince, et surtout un Prince nouveau, ne peut impunément exercer toutes les vertus, parce que l'intérêt de sa conservation l'oblige à agir contre l'humanité, la charité et la religion.
I) La politique doit être fondée sur la morale.
a) Le machiavélisme politique est un immoralisme. b) La finalité de l'Etat est le bonheur. c) La politique ne peut pas faire un pas sans la morale.
II) Celui qui gouverne doit considérer avant tout l'intérêt de l'Etat.
a) La politique c'est l'efficacité. b) L'etat doit être fort pour survivre. c) La raison d'etat est nécessaire au-delà des considérations morales.
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Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Pour le christianisme, la charité est, avec la foi et l'espérance, l'une des trois vertus théologales. Elles sont appelées ainsi parce qu'elles ont Dieu lui-même pour objet (au contraire d'autres vertus qui visent les hommes) et sont donc les plus importante pour le salut.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Caractère de ce qui tend vers un but de façon consciente (le médicament a pour finalité de soigner le malade).
Invocation des intérêts supérieurs de la nation par laquelle un gouvernement peut justifier certaines violations du droit et de la justice et prendre des mesures antidémocratiques.
RELIGION REVELEE: Se dit des religions telles que le christianisme, le judaïsme et l'Islam, qui croient que la parole de Dieu a été révélée aux hommes par des intermédiaires et est consignées dans les livres sacrés.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.