La connaissance du Bien suffit à son accomplissement. On ne peut pas à la fois vouloir le connaître et contredire cette volonté en agissant mal. La source source du Mal est donc l'ignorance. Nul n'est méchant volontairement disait déjà Socrate. Connaître l'essence du Bien, c'est forcément agir conformément à lui. MAIS, on peut penser le Bien et mal agir. Soit parce que nos penchants naturels nous y poussent. soit parce qu'on le choisit volontairement après avoir estimé qu'on en tire un plus grand bénéfice qu'en agissant en vertu du Bien.
Les fonctionnaires du régime de Vichy se trouvaient parfois confrontés à des situations où la loi d'État, qu'il était de leur devoir d'appliquer, contredisait les droits de l'être humain, qu'ils ont pour devoir de respecter. Où était le bien ? N'obéir qu'à l'État leur était le plus utile ; mais la moralité ordonnait parfois de transgresser la loi. Le bien utile se distingue parfois du bien moral ; mais toujours la connaissance du bien semble devoir diriger l'action.
1. LA FORCE DU BIEN
A - L'attraction du bien B - Bien agir en toute ignorance
2. LA FORCE DU MAL
A - Savoir ce qu'est le bien, savoir ce qui est bien, savoir si c'est bien B - Connaître le bien et faire le mal
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.