1. Précisez ce qu'il faut entendre ici par «bien penser«. Analysez la signification de cette expression par rapport à ses contraires (mal penser, penser «de travers«, avoir des préjugés, être irréfléchi, avoir de «mauvaises« pensées, être déraisonnable...).
2. Pour construire une dissertation qui traite vraiment ce sujet, faut-il considérer que «bien penser« renvoie ici aux décisions relatives à la conduite de la vie? A la construction de connaissances? Aux deux?
3. Quel sens faut-il donner au verbe «aimer« pour que le sujet débouche sur la discussion d'un problème philosophique pertinent? (Éprouver de l'affection pour quelqu'un ou quelque chose? Être amoureux? Être passionné? Éprouver des sentiments? Avoir des préférences?)
4. Le verbe «falloir« renvoie généralement à une obligation. En vous appuyant sur des exemples, montrez qu'on ne saurait être obligé de faire ce qu'on n'a pas le pouvoir de faire.
Les présupposés du sujet
5. On présuppose parfois une opposition entre d'un côté ce qui relève de la sensibilité et des sentiments, ou du désir, et de l'autre ce qui relève de la pensée, de la raison et des raisonnements, de la théorie. Explicitez et illustrez cette opposition. Est-elle toujours pertinente? Cherchez des contre-exemples.
6. Montrez en quoi présupposer une telle opposition invite à choisir entre l'amour (et, d'une façon générale, les sentiments, voire les passions) et le jugement sain. Mettez en évidence les préjugés de celui qui choisit d'emblée les passions contre le jugement; puis les préjugés de celui qui fait le choix inverse.
Éléments pour une problématique
7. Peut-on souhaiter une existence «raisonnable« si celle-ci consiste à n'éprouver aucun sentiment ni aucune passion? Être raisonnable, est-ce nécessairement cela?
8. À quelles conditions nos passions sont-elles raisonnables? Sont-elles condamnées dès lors qu'on s'interroge sur leur caractère raisonnable? Une passion raisonnable est-elle encore une passion?
9. La pensée rigoureuse peut-elle être l'objet d'une passion? Par exemple: est-il envisageable d'éprouver une passion pour la science ou une passion pour la sagesse?
10. Le souci d'une pensée consciente et rigoureuse, la volonté de lucidité nous empêchent-ils nécessairement d'éprouver de l'affection et de l'attachement pour autrui? d'aimer le monde dans lequel nous vivons? Montrez en quoi certaines façons d'être rigoureux peuvent conduire à des dérives inhumaines; donnez-en des exemples. Comment ces dérives peuvent-elles être évitées?
Introduction
I. Pourquoi craindre l'attachement?
II. L'amour du vrai et du bien.
III. Ressorts affectifs de la pensée.
Conclusion
Ce terme a un sens usuel qui diff�re de son sens initial. Affection d�signe la modification d'un �tre vivant, et non, comme on l'entend commun�ment, le penchant d'un �tre pour un autre.
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
Pour les Grecs, la sagesse est à la fois connaissance et vertu. Au temps d'Homère, l'homme sage était celui qui maîtrisait plusieurs techniques.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.